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mercredi 2 septembre 2015

Ce que tu ne sait pas sur le chocolat

Qui n’aime pas le chocolat ? Il est l’un des produits alimentaires les plus appréciés au monde, à tel point que certains n’imaginent pas leur vie sans lui ! On pense tout savoir sur le chocolat, mais il n’a pas fini de livrer ses secrets.

Un antioxydant puissant
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Le chocolat est riche en antioxydants, et le chocolat noir est riche en flavonoïdes qui aident à prévenir les maladies cardiaques.
Un concentré d’énergie
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Un carré de chocolat procure l’énergie suffisante pour marcher environ 46 mètres.
Il lutte contre la pré-éclampsie
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Des études scientifiques ont démontré que la consommation de chocolat peut prévenir les problèmes de grossesse. Le chocolat contient une substance chimique appelée théobromine qui aide à diminuer la pré-éclampsie, une complication majeure de la grossesse.
Consommation accrue
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Les Américains consomment environ 907.184 tonnes de confiseries par an, dont la moitié contient du chocolat.
Un concentré d’arômes
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Le chocolat contient plus de 600 composés aromatiques, tandis que le vin rouge en contient 200.
Bombe chocolatée
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Selon une lettre retrouvée par les historiens, les nazis prévoyaient de tuer Winston Churchill, alors premier ministre de Grande-Bretagne et grand consommateur de chocolat, en faisant exploser une de ses tablettes de chocolat.
 Du chocolat blond
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En plus du chocolat au lait, le chocolat noir et le chocolat blanc, il existe un quatrième type de chocolat : le chocolat blond, inventé par le Français Frédéric Bau. Un goût de sablé breton grillé et de lait caramélisé pour un nouveau voyage chocolaté !
Anti-diabète
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Le cacao peut améliorer la sensibilité à l’insuline. Consommer du chocolat noir avec modération peut donc prévenir ou retarder l’apparition du diabète.
Anti-caries
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Selon les scientifiques, le chocolat peut paradoxalement prévenir les caries dentaires. Il s’est en effet avéré qu’une partie de la fève de cacao, composante du chocolat, combat efficacement les caries.
Le chocolat aux arachides et aux amandes
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Environ 20 % des arachides et 40 % des amandes produites dans le monde sont destinées à la production de chocolat.
Source de minéraux
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Le chocolat noir est riche en minéraux tels que le sélénium, le zinc et le potassium. Le sélénium aide à protéger contre le cancer et le zinc aide à renforcer le système immunitaire. Les aliments riches en potassium diminuent le risque de maladies cardiaques, d’AVC et d’hypertension artérielle.
Anti-âge
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Lycotec, une entreprise basée à Cambridge, a créé un antivieillissement à base de chocolat : l’Esthechoc, Cambridge Beauty Chocolate. L’entreprise a révélé qu’Esthechoc contient des antioxydants, des flavonols de cacao, de l’astaxanthine et 70% de cacao. La puissance d’Esthechoc a été prouvée lors d’essais cliniques.
Le mythe du gâteau au chocolat allemand
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Le gâteau au chocolat allemand n’a absolument rien à voir avec les Allemands, il a été créé par Sam German, un chocolatier américain.
Les barres Hershey
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Il faut une année complète pour qu’un arbre de cacao produise suffisamment de gousses afin de produire 10 barres de chocolat Hershey de taille standard.
Une drogue très douce
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Dominique Persoone, un chocolatier belge, a conçu une machine permettant de sniffer le chocolat. Elle se compose d’une petite catapulte avec deux cuillères à ressort qui jettent la poudre de cacao dans les narines. Garanti sans calories.
La vérité sur le chocolat blanc
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Comme son nom ne l’indique pas, le chocolat blanc n’est pas un chocolat. Il ne contient pas de liqueur de cacao ou de cacao solide.

lundi 31 août 2015

Détecteur des radars


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jeudi 27 août 2015

Cinq conseils concernant le sommeil pour diminuer les migraines











Les liens entre la migraine et le sommeil sont multiples. Le sommeil peut soulager ou déclencher une crise, ce qui constitue un des grands paradoxes apparents relatifs aux migraines.
Le manque de sommeil est un déclencheur fréquent et puissant des crises identifié par plus de 40 % des patients. À l’inverse, le fait de dormir plus tard qu’à l’habitude peut aussi contribuer aux fameuses migraines de fin de semaine – une forme détestable de la migraine qui empêche de profiter des jours de congé. Les horaires irréguliers, sur appel ou comptant des gardes de nuit, ainsi que le fait d’avoir de jeunes enfants ou un partenaire dont le sommeil est agité sont des situations susceptibles d’augmenter la fréquence des migraines.
Dormir reste un des traitements classiques pour soulager une crise. Les patients rapportent souvent que les médicaments aident, mais tant qu’ils n’ont pas dormi, la crise n’est pas vraiment terminée. Cependant un pourcentage important des migraines survient durant le sommeil profond ou au petit matin. Ces crises nocturnes ou présentes au petit matin sont souvent difficiles à traiter, car la douleur est déjà bien installée au réveil. Cette tendance des migraines à survenir durant le sommeil s’accentue avec l’âge, puisque le pourcentage de migraineux rapportant de telles crises passe de 16 % dans la vingtaine à 58 % après l’âge de soixante ans.
Plusieurs théories pourraient expliquer ce lien entre migraine et sommeil. Durant le sommeil profond, il y a un certain degré de rétention de gaz carbonique, puisque la respiration ralentit. Le CO2 est un vasodilatateur puissant des artères cérébrales. Il est donc possible que la vasodilatation survenant naturellement durant certains stades du sommeil induise des migraines. Par ailleurs, le sommeil est géré par plusieurs zones du tronc cérébral situées à proximité des noyaux responsables des crises migraineuses. Il est possible qu’une activité électrique plus importante de ces centres déclenche des crises.
Peut-on réduire la fréquence des crises en modifiant les habitudes de sommeil ? Une étude très intéressante menée par le Dr Anne Calhoun a tenté de répondre à cette question. Un groupe de patients souffrant de migraine chronique a fait l’objet d’une intervention sur le sommeil. Le groupe actif a reçu cinq conseils « réels » et le groupe placebo a reçu des conseils « neutres » qui ne devaient pas, en théorie, améliorer la qualité du sommeil des sujets. Le résultat a été encourageant ! En tout, 35 % des patients qui avaient reçu les conseils réels avaient eu moins de crises, alors qu’aucun patient du groupe contrôle ne s’était amélioré. Par la suite, les deux groupes ont reçu les conseils réels et, six semaines plus tard, près de la moitié des patients s’étaient améliorés dans chaque groupe.
Cinq conseils concernant le sommeil pour diminuer les migraines
1. Horaire de sommeil régulier qui prévoit de sept à huit heures de sommeil par nuit.
2. Cesser de lire, d’écouter la télévision ou de regarder un écran au lit.
3. Utiliser une technique de visualisation pour faciliter l’endormissement.
4. Souper quatre heures ou plus avant de se coucher et limiter les boissons à deux heures avant le coucher.
5. Cesser de faire des siestes le jour.
En conclusion, il est possible de réduire ses migraines en améliorant la qualité de son sommeil. Une bonne hygiène de sommeil peut être rétablie en quelques semaines, mais dans certains cas un encadrement professionnel (thérapie cognitivo-comportementale) et l’utilisation temporaire de médicaments sont nécessaires. L’utilisation chronique de somnifères est à proscrire tant que les habitudes de sommeil ne sont pas corrigées. Comme pour tout essai thérapeutique, un calendrier devrait être tenu pour observer l’effet des modifications apportées.

La maladie d’Alzheimer

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          La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative qui engendre un déclin progressif desfacultés cognitives et de la mémoire. Peu à peu, une destruction des cellules nerveuses se produit dans les régions du cerveau liées à la mémoire et au langage. Avec le temps, la personne atteinte a de plus en plus de difficulté à mémoriser les événements, à reconnaître les objets et les visages, à se rappeler la signification des mots et à exercer son jugement.
En général, les symptômes apparaissent après 65 ans et la prévalence de la maladie augmente fortement avec l’âge. Cependant, contrairement aux idées reçues, la maladie d’Alzheimer n’est pas une conséquence normale du vieillissement.
La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus fréquente chez les personnes âgées; elle représente environ 65 % des cas de démence. Le terme démence englobe, de façon bien générale, les problèmes de santé marqués par une diminution irréversible des facultés mentales. La maladie d’Alzheimer se distingue des autres démences par le fait qu’elle évolue graduellement et touche surtout la mémoire à court terme, dans ses débuts. Cependant, le diagnostic n’est pas toujours évident et il peut être difficile pour les médecins de différencier la maladie d’Alzheimer d’une démence « à corps de Lewy », par exemple.

Prévalence

La maladie d’Alzheimer touche environ 1 % des personnes âgées de 65 ans à 69 ans, 20 % des personnes ayant de 85 ans à 89 ans et 40 % des personnes ayant de 90 ans à 95 ans1. Au Canada, environ 500 000 personnes ont la maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée.
On estime que 1 homme sur 8 et 1 femme sur 4 en souffriront au cours de leur existence. Dans la mesure où les femmes vivent plus longtemps, elles sont plus susceptibles d’en être atteintes un jour.
En raison du prolongement de l’espérance de vie, cette maladie est de plus en plus fréquente. On estime que, d’ici 20 ans, le nombre de personnes atteintes doublera au Canada.

L’atteinte du cerveau

La maladie d’Alzheimer se caractérise par l’apparition de lésions bien particulières, qui envahissent progressivement le cerveau et détruisent ses cellules, les neurones. Les neurones de l’hippocampe, la région qui contrôle la mémoire, sont les premiers touchés. On ne sait pas encore ce qui provoque l’apparition de ces lésions.
Le Dr Alois Alzheimer, un neurologue allemand, a donné son nom à la maladie, en 1906. Il est le premier à avoir décrit ces lésions cérébrales, lors de l’autopsie d’une femme morte de démence. Il avait observé dans le cerveau de celle-ci des plaques anormales et des enchevêtrements de cellules nerveuses désormais considérés comme les signes physiologiques principaux de la maladie d’Alzheimer.
Voici les 2 types de dommages qui apparaissent dans le cerveau des personnes atteintes :
  • La production excessive et l’accumulation de protéines bêta-amyloïdes dans certaines régions du cerveau. Ces protéines forment des plaques, appelées plaques amyloïdes ou plaques séniles, qui sont associées à la mort des neurones.
  • La « déformation » de certaines protéines structurales (appelées protéines Tau). La façon dont les neurones sont enchevêtrés est alors modifiée. Cette forme de lésion s’appelle la dégénérescence neurofibrillaire.
À ces lésions s’ajoute une inflammation qui contribue à altérer les neurones. Il n’existe pas encore de traitement qui puisse faire cesser ou renverser ces processus pathologiques.

Causes

Les causes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas connues. Dans l’immense majorité des cas, la maladie apparaît en raison d’une combinaison de facteurs de risque. Le vieillissement est le principal facteur. Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’obésité, le diabète, etc.) semblent également contribuer à son développement. Il est aussi possible que des infections ou l’exposition à des produits toxiques jouent un rôle dans certains cas mais aucune preuve formelle n’a été obtenue.
Les facteurs génétiques jouent également un rôle important dans l’apparition de la maladie. Ainsi, certains gènes peuvent augmenter le risque d’être atteint, bien qu’ils ne soient pas directement la cause de la maladie. En effet, les chercheurs ont découvert qu’environ 60 % des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont porteuses du gène Apolipoprotéine E4 ou ApoE4. Un autre gène, le SORL1, semble également être souvent impliqué. Cependant, plusieurs individus sont porteurs de ces gènes et n’auront jamais la maladie et, inversement, certaines personnes sans ces gènes peuvent développer la maladie.
Il existe aussi des formes héréditaires de la maladie mais qui comptent pour moins de 5 % des cas. Seulement 800 familles ont été répertoriées dans le monde. Les enfants ayant un parent atteint de la maladie d’Alzheimer dans sa forme héréditaire ont 1 risque sur 2 d’avoir eux-mêmes la maladie. Les symptômes de la forme familiale apparaissent de façon précoce, parfois avant 40 ans. Toutefois, même si plusieurs membres d’une même famille sont touchés par cette maladie, cela ne signifie pas forcément qu’il s’agit de la forme héréditaire.

Évolution de la maladie

La maladie d’Alzheimer évolue sur plusieurs années et sa progression varie beaucoup d’une personne à l’autre. On sait aujourd’hui que les premières lésions apparaissent dans le cerveau au moins 10 ans à 15 ans avant les premiers symptômes2.
Ceux-ci apparaissent généralement après l’âge de 60 ans. En moyenne, une fois que la maladie se déclare, l’espérance de vie est de 8 ans à 12 ans. Plus la maladie survient à un âge avancé, plus elle tend à s’aggraver rapidement. Lorsqu’elle se manifeste vers l’âge de 60 ans ou de 65 ans, l’espérance de vie est d’environ 12 ans à 14 ans; lorsqu’elle survient plus tard, l’espérance de vie n’est plus que de 5 ans à 8 ans. Il est actuellement impossible d’enrayer l’évolution de la maladie.
  • Stade léger. Des pertes de mémoire surviennent de façon occasionnelle. La mémoire à court terme, c’est-à-dire la capacité à retenir une information récente(un nouveau numéro de téléphone, les mots d’une liste, etc.), est la plus touchée. Les personnes atteintes tentent de pallier leurs difficultés en recourant à des aide-mémoire et à leurs proches. Des changements d’humeur et une légère désorientation dans l’espace peuvent aussi être observés. La personne atteinte a plus de mal à trouver ses mots et à suivre le fil d’une conversation.

    À ce stade, il n’est pas certain qu’il s’agisse de la maladie d’Alzheimer. Avec le temps, les symptômes peuvent rester stables ou même diminuer. Le diagnostic se confirme si les problèmes de mémoire s’accentuent et si d’autres fonctions cognitives se détériorent (langage, reconnaissance des objets, planification des mouvements complexes, etc.);
  • Stade modéré. Les troubles de la mémoire s’amplifient. Les souvenirs de jeunesse et d’âge moyen deviennent moins précis mais sont mieux préservés que la mémoire immédiate. Il est de plus en plus difficile pour les personnes atteintes de faire des choix; leur jugement commence à être altéré. Par exemple, il leur devient graduellement plus difficile de gérer leur argent et de planifier leurs activités quotidiennes. La désorientation dans l’espace et le temps devient de plus en plus évidente (difficulté à se souvenir du jour de la semaine, des anniversaires...). Les personnes atteintes ont de plus en plus de mal à s’exprimer verbalement;

    Entre les stades modéré et avancé, des problèmes de comportement inhabituels surgissent parfois : par exemple, de l’agressivité, un langage atypique, ordurier ou un changement des traits de la personnalité.
  • Stade avancé (ou terminal). À ce stade, le malade perd son autonomie. Unesurveillance permanente ou l’hébergement dans un centre de soins devient nécessaire. Des problèmes psychiatriques peuvent apparaître, notamment des hallucinations et des délires paranoïdes, aggravés par une perte de mémoire grave et de la désorientation. Les problèmes de sommeil sont courants. Les patients négligent leur hygiène corporelle, deviennent incontinents et peinent à s’alimenter seuls. S’ils sont laissés sans surveillance, ils peuvent errer vainement durant des heures.
La personne atteinte peut mourir d’une autre maladie à n’importe quel stade de l’Alzheimer. Cependant, dans son stade avancé, la maladie d’Alzheimer devient une maladie mortelle, comme le cancer. La plupart des décès sont causés par une pneumonie engendrée par la difficulté à avaler. Les malades risquent de laisser entrer dans leurs voies respiratoires et dans leurs poumons de la salive ou une partie de ce qu’ils mangent ou de ce qu’ils boivent. Il s’agit d’une conséquence directe de la progression de la maladie. La maladie d’Alzheimer est maintenant la 7e cause de décès au Canada, selon Statistiques Canada.